La roue de l’année, un partage bipolaire du temps !
Il s’agit d’une roue de l’année, c’est une représentation simplifiée, moderne, telle qu’on pense aujourd’hui, de ce que pouvait percevoir dans ses généralités, le monde ancien païen ancestral nord Européen.
Mais c’est aussi une reconstruction historico-poétique qui donne la carte de l’essentiel des fêtes du paganisme moderne.
Cette roue de l’année suit la course du soleil et l’activité de la nature au cours des saisons.
Comme on peut le voir, sur cette représentation; dans le celtisme, l’année est partagée en deux : La Saison dite Sombre et Saison dite, Saison Claire.
Cela vient certainement d’un temps très ancien, antédiluvien avant -20 000 ans et plus, temps où l’emplacement du pôle nord était peut-être très différent de celui d’aujourd’hui ?
On peut penser également aux chasseurs préhistoriques (avant le réchauffement de la fin de la glaciation de Würm -21 000 ans) qui suivaient le gibier jusque dans la zone arctique ?
Les peuples premiers européens archaïques, dans ces temps très ancien vivaient donc dans une temporalité polaire, lieu où il fait 6 mois de nuit et six mois de jour.
Après certainement un cataclysme ou un changement climatique brutal dont on s’interroge encore, ces peuples dit de Borée ou Hyperboréens du Nord ont donc migrés vers d’autres terroirs plus tempérés, lieux non plus à deux saisons mais à quatre saisons ! Voir Oleg Pagans TV qui fait une action de vulgarisation sur cette question .
C’est l’écho de ces événements qui ont été conservé dans la mythologie celtique, condition du ciel polaire de ces peuples ancestraux très anciens : Les mythiques Hyperboréens.
Je vous renvoie pour les sources aux études du calendrier gallo-romain de Coligny.
Comme vous pouvez le voir sur ce dessin, la roue de l’année, c’est une roue de fêtes, liturgies et célébrations ancestrales, primitives archaïques qui ont été au cours du temps recouvertes par les fêtes chrétiennes triomphantes.
Sont inscrites ici, les équinoxes et les solstices,
Equinoxes où la nuit est égale au jour et vice et versa.
Equinoxes d’automne entre les 22 et 23 septembre La Saint Michel Chrétienne.
Et l’équinoxe de printemps 19 mars et 21 mars autour de Pâques
Les solstices marquent les jours les plus courts de l’année ou les plus longs.
Solstices d’hivers, la Noël que nous nous appelons « nordiquement » Yule, l’ancien sol invictus des romains.
Ces quatre passages astronomiques, dessinent une grande croix à la fois sur ce dessin mais aussi dans l’espace cosmique.
Maintenant parlons des quatre grandes fêtes celtiques archaïques.
La principale se situe le 1er novembre c’est la Samain ou Samonios en gaulois.
C’est la grande fête Celtique, c’est une fête d’obligation, tout membre d’un clan païen est obligé de se rendre au grand repas rassemblement de Samain qui dure trois jours. C’est une super fête trifonctionnelle qui célèbre les trois ordres : sacerdotal, guerrier et peuple producteur.
Cette fête concentre le principal des mythologies celtiques boréales archaïques, c’est là que se termine la Saison Claire et s’ouvre la saison sombre.
C’est là que s’ouvre également les Sids, lieux sous la terre, ou lieux sacrés où résident les grands ancêtres et les divinités. Une possibilité de rencontre avec l’autre monde. Qui reste aujourd’hui sous la forme moderne dégradée d’halloween.
Retenez pour cette fête que c’est pour nous ancestraux, un grand banquet collectif obligatoire de resserrement des liens claniques, pour affronter la nuit de l’hiver qui vient.
Nous reparlerons dans une autre causerie de Samain mais poursuivons notre chemin.
Si nous poursuivons notre chemin solaire sur de la roue de l’année nous arrivons à Yule,